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Un Gâteau de 400 kilogs. Et de quatre étages...
Le gâteau de mariage est une pièce de tradition. Celui de la reine Mary pesait 405 kilos et avait exigé un mois de préparation. Celui que le prince Philippe partagera avec son épée de marin est légèrement plus petit, mais sa construction a été confiée à un architecte spécialiste, Jack Briant. Celui-ci a déjà sculpté le moka gigantesque du mariage de la duchesse de Kent et avait participé, aux côtés de son père, à l'édification de celui de la reine actuelle.
Selon les indications données de la propre main de la princesse, Jack Briant a gravé dans le sucre et le beurre l'histoire des jeunes époux.
La pièce a quatre étages, le premier représente les armoiries d'Elizabeth et de Philippe et les châteaux de Windsor, de Balmoral et de Buckingham. Aux quatre coins figurent des Cupidon.
Au second, un bas-relief montre : 1) Elisabeth en uniforme de colonelle en chef des grenadiers de la Garde, recevant le salut des hommes de son régiment ; 2) un engagement naval de nuit, au cap Matapan, le ciel étant balayé par les feux des projecteurs ; 3) des emblèmes musicaux ; 4) une partie de tennis et une de cricket ; 5) une course de chevaux disputée par des coursiers de l’écurie royale.
Au troisième, soutenu par des colonnes corinthiennes : 1) un Cupidon portant les initiales de la mariée taillées dans un bloc de sucre, on peut admirer : 2) les armoiries de la Royal Navy ; 3) l’insigne de grenadier de la Garde ; 4) l’insigne des A.T.S. dans les rangs desquels Elizabeth a servi pendant la guerre ; 5) celui des Girls Guides et la maquette du cuirassé « Valiant » à bord duquel le prince Philippe a combattu.
Le quatrième étage est sculpté à la gloire des Dominions. L’artiste y a fait figurer les armoiries de l’Australie, du Canada, de l’Indoustan, du Pakistan, de l’Afrique du Sud et de la Nouvelle-Zélande.
Le tout est surmonté d’un globe de nougat sur lequel seront écrits les noms de tous les pays qui composent le Commonwealth.
